Claudy Weibel - Quarterback
La sélection belge emmenée par Claudy Weibel souhaite revivre cette année à Marseille les émotions qui ont suivi leur dernier
titre mondial en 2000.
C'était au siècle dernier... ou presque. C'était surtout avant cette période d'hégémonie de l'équipe de France. Une formation tricolore qui règne sans partage sur
le Monde de la pétanque depuis le début des années 2000.
C'est cela. L'année 2000. Ou la dernière fois que la France n'a pas été sacrée championne du monde. C'était l'an 2000. Le début d'un nouveau siècle qui a vu
l'avènement de la Belgique.
La sélection belge remporte alors son deuxième titre mondial, après celui glané en 1981. L'an 2000, et Faro, dans le Sud du Portugal comme ville hôte des
championnats du monde.
C'est avec ce glorieux passé que les Belges comptent renouer en 2012. Et à Marseille, s'il vous plait dans le berceau, ou presque de la pétanque. Sur les terres des
champions du monde en titre : les Français.
Les Belges sont ambitieux en cette année 2012. Ils nourrissent ces ambitions de l'expérience acquise depuis le dernier titre mondial.
Il y a douze au Portugal. Car c'est bien d'expérience dont on peut qualifier la sélection belge.
La composition de cette équipe est strictement la même qu'en 2000. On retrouvera donc à Marseille, Claudy Weibel, André Lozano, Jean-François Hémon, tous trois
vainqueurs de la Coupe de France des clubs cette année avec leur club de la Ronde pétanque de Metz (lire aussi en page 68).
Auxquels viendra se joindre Michel Van Campenhout. Sans oublier l'emblématique coach : Gustave Moens.
« Je suis content de pouvoir vivre ces championnatss du Monde de pétanque avec ces coéquipiers et de ce coach, explique Claudy Weibel, fer de lance de
la sélection belge. Nous nous connaissons parfaitement bien.
Cela fait des années que nous jouons ensemble. Il existe un forte cohésion entre nous. Sur le terrain nous connaissons chacun notre rôle, chacun à notre poste.
C'est ce qui fait la force de cette équipe ».
Une équipe, peut-être un peu vieillissante et pour qui, du moins dans cette composition disputera son dernier rendez-vous majeur.
Aussi chacun, Claudy Weibel, en tête souhaite en profiter pleinement. Sans oublier l'objectif clairement assigné.
« Nous devons nous concentrer sur cette compétition pour atteindre notre objectif, c'est à dire gagner, confirme Claudy Weibel. Nous ne redoutons
aucune équipe.
A la pétanque, toutes les rencontres sont à prendre avec beaucoup de sérieux et de concentration.
Le niveau de toutes les nations s'élève au fil des années. Il ya même de nouvelles équipes, nous devons nous méfier de toutes les délégations pour atteindre
notre objectif de victoire ».
Pour autant Claudy Weibel concède volontiers que la France et Madagascar, tenante du titre et vice-championne du Monde restent les
favoris de ce championnat du Monde 2012.
Une des clefs de la réussite sera la faculté à gérer au mieux la dimension psychologique de l'évènement.
La sélection belge avoue effectuer un travail spécifique en ce sens. « Nous devons être zen, souligne Claudy Weibel.
Nous devons appréhender la compétition avec la plus grande sérénité et ne pas nous prendre la tête ».
Facile à dire. Car n'oublions pas que Claudy Weibel, mais aussi Jean-François Hémon et André Lozano sont les plus Français des
Belges.
Ils joueront à Marseille presque à domicile. Avec une pression toute particulière. « Jouer ce championnat du Monde
à Marseille, c'est comme participer à la Coupe du Monde de football au Brésil, commente Claudy Weibel.
Jouer sur les terres d'origine de la pétanque devant un public de connaisseurs, c'est extraordinaire ».
Alors que dire d'une victoire à Marseille en 2012 ? Nul doute que ce serait une excellente histoire... belge.